Aux origines de la Poste en Algérie

Sur le territoire Algérien et à l’époque coloniale, la mission de la poste était de maintenir le lien avec la métropole à travers la réception de mandats, les chèques postaux, les abonnements aux journaux, la vente de timbres, les dépôts d’argent à la caisse d’épargne, le paiement des pensions, le traitement des instituteurs, des employés municipaux de même que les administrations publiques.

Sous la dénomination officielle de « Poste, Télégraphe & Téléphone» maintenue bien au-delà de l’indépendance, tout le monde lui préfère l’acronyme formé par les trois initiales « PTT » qui au fil du temps allait être qualifié affectueusement et avec humour par la population de : « Petit Travail Tranquille ».

A l’indépendance, les services postaux algériens ont hérité une infrastructure endommagée du fait de la guerre, des structures limitées et inadéquates conçues en premier lieu pour servir la minorité de colons.

Le départ en masse des postiers pieds noirs et métropolitain laisse un vide important dans les services publics en général. Avide et impatient de recouvrer la souveraineté sur la poste, le personnel algérien se mit un point d’honneur à relever le défi et s’appropria du réseau constitué, à l’époque, de prés de six cents (600 Bureaux de poste).