Des contrats ont été signés avec la China Harbour Engineering Company (CHEC) en août 2020, pour la construction du deuxième terminal à conteneurs d’Abidjan, dit Côte d’Ivoire Terminal (CIT). La construction a commencé le 5 octobre 2020 et le terminal devrait être opérationnel fin 2021. Situé à côté du terminal existant d’Abidjan, le nouveau terminal renforcera la compétitivité du Port Autonome d’Abidjan et ajoutera 1,2 million d’EVP supplémentaires. en capacité de débit annuelle, dans sa première phase de développement.
Investissement

Le consortium, une joint-venture entre Bolloré et APM Terminals, investira 400 millions d’euros dans la construction du terminal et des équipements. Une fois terminé, le terminal emploiera plus de 400 personnes lors de sa mise en service, avec un nombre similaire de personnes employées pour sa construction. A la fin de la concession d’exploitation de 20 ans, les actifs seront restitués à l’Autorité des Ports « Port Autonome d’Abidjan ».

Côte d’Ivoire Terminal a été formé en 2013. La première phase du projet a été gérée par le Port Autonome d’Abidjan (PAA), et consistait en l’approfondissement et l’élargissement du canal d’accès au canal de Vridi, et la remise en état de plus de 45 hectares de terrain, pour la création du nouveau deuxième terminal à conteneurs et d’une installation RoRo adjacente. Une expansion de 80 millions de dollars au terminal existant d’Abidjan a déjà été achevée en 2015, augmentant sa capacité annuelle de conteneurs de 800 000 EVP à 1,5 million EVP.
Équipements et installations

Des équipements supplémentaires sont déjà inclus dans les futurs plans, une fois que le terminal approche un seuil de volume convenu.

Capacité annuelle : 1,2 m EVP
Superficie : 37,5 hectares
Tirant d’eau maximum : -18 mètres (Terminal Abdijan existant -11,5 m)
Quai : 1 100 m
Gare de triage : 2 voies de 300m
Bouchons réfrigérés : 1 100
Portiques post-panamax : 6
eRTG :13
Remorqueurs : 36 Remorqueurs.

Économie

D’une superficie de 37,5 hectares, le CIT offrira une plus grande capacité de manutention des marchandises au port d’Abidjan et améliorera la fluidité des importations et des exportations du pays, tout en contribuant au développement des communautés locales, notamment en générant 450 emplois directs. . Il servira également de levier pour le développement des filières agricoles et bénéficiera notamment aux producteurs locaux de cacao, de cajou et de mangue.

Ces dernières années, la Côte d’Ivoire a enregistré un solide taux de croissance du PIB, en moyenne de 6 à 7 % par an. Cela a entraîné une croissance significative des volumes d’importation et d’exportation. Avec la capacité supplémentaire fournie par le CIT, le terminal et le port d’Abidjan se positionneront comme une porte d’entrée privilégiée pour les pays enclavés environnants tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui sont actuellement contraints d’utiliser des routes moins optimales en raison des restrictions de capacité.