L’Organisation affirme que l’Égypte, le Kenya, le Nigéria, le Sénégal, l’Afrique du Sud et la Tunisie auront accès à la technologie des vaccins à ARN messager (ARNm) ainsi qu’aux connaissances nécessaires à la fabrication des vaccins et au soutien à la formation des scientifiques.
Ce déploiement fait partie d’une initiative mondiale visant à aider les pays à revenu faible et intermédiaire à accéder à la technologie de production de vaccins à ARNm à grande échelle et aux normes internationales afin d’endiguer la pandémie de la COVID-19.
Les vaccins à ARNm, utilisés par Pfizer-BioNTech et Moderna pour leurs vaccins consistent à demander aux cellules de produire une protéine qui déclenche une réponse immunitaire de l’organisme pour combattre les virus lorsqu’ils pénètrent dans le corps. Ces deux sociétés ont jusqu’à présent livré la majorité de leurs doses aux pays riches, laissant pour compte les pays à faible revenu.
« Aucun autre événement n’a montré, autant que la pandémie de la COVID-19, que la dépendance à l’égard de quelques entreprises pour fournir des biens publics mondiaux est limitative et dangereuse », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesu, lors d’une cérémonie organisée vendredi 18 février par le Conseil européen, la France, l’Afrique du Sud et l’OMS lors du sommet Union européenne-Union africaine à Bruxelles.
L’annonce a été accueillie avec enthousiasme en Afrique où seulement 12 % environ de la population sont entièrement vaccinés contre la COVID-19, selon les données des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).