Une annonce tonitruante, qui devrait transformer le secteur, un mois seulement après que le studio sud-africain Carry1st a attiré 17,6 millions d’euros et a attisé la convoitise du fonds américain Andreessen Horowitz pour la première fois sur le continent.
D’ailleurs, l’objectif de la nouvelle entité est clair : doubler les revenus du secteur chaque année en Afrique. « Nous combinons nos forces et nos capacités d’innovations individuelles afin de propulser le jeu vidéo africain au-devant de la scène et faire de l’Afrique un acteur de premier plan dans le secteur », commente Olivier Madiba, fondateur du studio camerounais Kiro’o Games.
Formellement, le PAGG sera un organisme autonome décentralisé (DAO), un statut basé sur les technologies blockhain. Il sera doté d’un conseil de fondateurs, d’un directeur financier, l’ancien de chez Goldman Sachs et PwC Peter Kihara, et d’un directeur créatif, en la personne de Jake Manion, passé par le studio britannique Aardman Animation. Les dix studios conserveront leur autonomie en matière d’image de marque, de direction et d’indépendance financière, mais les fondateurs voteront ensemble sur les propositions et les résolutions soumises au conseil.