Au Studio Shap Shap, l’électro et les instruments traditionnels se rencontrent dans le respect. Laetitia Cécile, alias Sakina, y tient beaucoup : « Vraiment, le but, c’est de faire entendre le son de la douma et du kindé, qui sont complètement uniques, du komssa aussi. En plus, d’avoir la chance de voir les musiciens et de découvrir ces instruments qu’ils font eux-mêmes, c’est quand même fou ! »
Parfois, les instruments traditionnels vont presque aussi vite que les machines, reconnait Christian Koulnodji, qui joue du kindé : « Nous on kiffe ça en fait ! Nos rythmes traditionnels ne sont pas à la vitesse de l’électro, mais ça s’adapte correctement, donc on se dit « ah yes, on a juste à augmenter la vitesse quoi ! » »
Studio Shap Shap donne aussi à entendre les bruits de la vie, grâce à cet instrument de Sakina : « Ça c’est ma crachouillette ! J’ai toujours aimé la musique dans les bruits de la vie quotidienne. Des vendeurs ambulants, des oiseaux que l’on ne trouve que là-bas. Des jeux de mains d’enfants par exemple, on les sample et on les met dedans ! »
Un nouvel album est prévu pour octobre. Toujours « Shap Shap », « vite fait bien fait ».




