Ce que recherchent les Africains
Diverses solutions sont mises en œuvre sur le continent africain afin de faire en sorte que les cryptos entrent pour de bon dans les habitudes des uns et des autres, certaines sont destinées à l’échec. Pourquoi ? Parce que malheureusement, certaines solutions ne sont pas adaptées au contexte du continent. En fait, les Africains recherchent des solutions qui pourront résoudre leurs problèmes en temps réel.
Pour que les Africains acceptent réellement les cryptos, il faudrait que plusieurs paramètres soient pris en compte. Entre autres, il est indispensable que les méthodes de paiement soient moins complexes. Aussi, ces méthodes devraient être moins technologiques et plus facilement accessibles. L’inclusion financière ne pourra se réaliser que dans ces conditions bien précises.
Des solutions adaptées au continent
Dans le lot de solutions qui existent déjà sur le continent, certaines sont parvenues à s’adapter aux réalités. Prenons le cas de Machankura. L’équipe qui l’a mise en place a veillé à ce que cette solution de paiement axée sur le bitcoin (BTC) prenne en compte l’infrastructure de télécommunication qu’il y a déjà en Afrique.
Étant donné qu’une grande partie des Africains utilise des téléphones portables, afin de favoriser l’inclusion financière, il est indispensable de mettre en place des solutions qui impliquent ces outils de communication. C’est ce qu’ont compris les développeurs africains de Bitcoin (BTC). Ils ont réalisé que la technologie USSD fonctionne de manière efficace sur les téléphones fixes et les smartphones. Et c’est ainsi qu’ils ont lancé Machankura.
À l’heure où nous rédigeons ces lignes, Machankura semble avoir un bon fonctionnement. De plus, sur son site internet, on apprend qu’il couvre au moins 6 pays d’Afrique : Ghana, Kenya, Malawi, Nigeria, Afrique du Sud et Ouganda. Cela démontre à quel point cette solution s’est bien intégrée au continent.
En Afrique, l’inclusion financière avec le bitcoin et les autres cryptomonnaies ne marchera qu’à une condition : l’utilisation de l’infrastructure existante. Autrement, toutes les solutions qui seraient mises en place pourraient être destinées à l’échec.