Comme à l’accoutumée, c’est une dizaine de distributeurs et d’acheteurs nationaux et internationaux qui se sont réunis ce lundi dans la salle de convivialité du Musée National de Yaoundé. Ceci à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 6ème édition du Marché du film d’Afrique Centrale, placé sous le thème : “Le cinéma, un art total”.
Pour ce lancement, quatre invités spéciaux se sont retrouvés dans le panel. Patrick Bofunda, le tout nouveau DG de TV5 Afrique, Patrick Hervé Ella Peke, le représentant Résident de la Bdeac au Cameroun, Blaise Kenne, SG du Minac et représentant personnel du Ministre des Arts et de la Culture et enfin, Bassek ba Kobhio, le Délégué général du festival Écrans Noirs.
Lors de son discours de circonstance, ce dernier a d’ailleurs annoncé qu’une aide financière sera accordée aux producteurs de films au Cameroun, à commencer par ceux dont les films sont en compétition au festival du film Ecrans Noirs.
Mais avant, il est nécessaire de rappeler que 46 projets cinématographiques ont été reçus cette année par le comité d’organisation. Ils viennent de plusieurs pays d’Afrique.
Il s’agit entre autres de 13 courts métrage, 17 longs métrage, 8 séries et 7 documentaires.
Le Mifac
Comme chaque année et ceci depuis son ouverture en 2017, ce marché réunit les producteurs, réalisateurs, acteurs,scénaristes, cinéastes, diffuseurs et distributeurs de production cinématographique et audiovisuelle de l’Afrique Centrale.
Organisé dans le cadre des activités du Festival des Écrans Noirs, il s’agit d’un moment riche et exceptionnel, qui associe plusieurs réseaux.
Cette année par exemple, il entend:
-Mettre en avant le cinéma camerounais en particulier et africain en général;
-Faciliter la relation entre les producteurs,réalisateurs et les diffuseurs ou distributeurs;
-Valoriser la culture africaine, la cohésion sociale;
– Développer la collaboration entre les professionnels d’Afrique Centrale;
– Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des porteurs de projets;
– Informer les professionnels de l’audiovisuel d’Afrique pour qu’ils s’adaptent aux différentes transformations qui affectent leur milieu professionnel.
Sauver le cinéma africain
Activité importante pour l’amélioration du cinéma camerounais, car elle participe au développement de celui-ci à travers la valorisation des projets.
Durant les 5 jours que va durer le Mifac, il est prévu plusieurs activités. Notamment, des stand up, des conférences avec des organisations Internationales et professionnelles, des réseaux de Distribution nationaux et internationaux, des acheteurs des chaînes de télévision nationales et internationales pour des échanges B to Ecrans Noirs qui permettront aux producteurs de présenter leurs projets aux agents commerciaux ou distributeurs.
Outre celà, un Studio industry qui est une série d’atelier dirigé par des experts de l’industrie cinématographique qui partagent des connaissances sur les tendances actuelles aura également lieu.