Ce parc est situé à l’angle sud-ouest de l’Angola, au cœur du plus ancien désert au monde. Il est contigu au Parc national de Skeleton Coast, en Namibie, lequel jouxte celui du Namib-Naukluft. À eux trois, ils forment l’une des plus vastes zones de conservation transfrontalière de la planète : ils couvrent près de 50 000 km², dont Iona compose près de 30%. Son vaste paysage comprenant un littoral atlantique de 160 km de long a reçu en 1937 la désignation de réserve, avant d’être élevé au rang de parc national en 1964.
Cependant, la guerre civile tragique qui a déchiré l’Angola pendant près de quatre décennies a éradiqué les populations locales de rhinocéros et d’éléphants, détruit de nombreuses infrastructures et occasionné de graves difficultés aux communautés locales. Plusieurs espèces fauniques sont cependant parvenues à conserver des populations viables – zèbres, oryx et springboks – et des populations résiduelles : guépards, léopards et hyènes brunes.
Cet écosystème spécial possède un fort niveau d’endémisme : de nombreuses espèces de reptiles, de plantes et d’oiseaux ne se trouvent en effet que dans cette écorégion. Le gouvernement angolais a vu le potentiel et la virtualité que recèle la biodiversité unique de ce site parmi les plus extraordinaires du continent. C’est pourquoi, en décembre 2019, il a invité African Parks à l’aider à concrétiser cette intuition, en veillant sur ces écosystèmes terrestres et marins dont la viabilité profitera longtemps aux populations.




