Pour sa septième édition, Akaa réaffirme son identité africaine et retrouve la dimension internationale qu’elle avait perdue à cause de la pandémie de Covid-19.
Victoria Mann, sa directrice, se réjouit de voir revenir un nombre important de galeries du continent. « On a un vrai retour en force des galeries du continent. Le marché de l’art international est fort en Occident, donc je pense que c’est essentiel et incontournable que le marché de l’art contemporain d’Afrique se joigne à ce marché… D’ailleurs, je pense que c’est ce dialogue qui fait que quand on parlait avant de mode, bah non, aujourd’hui on est toujours là, aujourd’hui on se renforce, on va bientôt ne plus parler de marché émergent, on va parler de marché stabilisé dans un contexte où effectivement c’est dur pour beaucoup, où le monde se referme sur lui-même. L’art s’en sort toujours très bien, parce qu’on a tous besoin d’art ».
Attirés par les découvertes, visiteurs et collectionneurs sont sans doute rassurés par les noms d’artistes africains confirmés présents sur la foire, comme Abdoulaye Konaté, auteur d’une installation monumentale.