« Le projet vise à utiliser le pouvoir social et économique de la mode comme véhicule pour promouvoir l’émancipation féminine, la santé sexuelle et reproductive », explique la maison milanaise. Le programme, d’une durée de six mois, a débuté en mai auprès de 35 jeunes femmes ghanéennes et 15 kényanes « passionnées de mode ».
L’objectif est de fournir à ces jeunes femmes des connaissances et compétences pratiques, leur facilitant l’accès à des stages dans les entreprises locales. Mais aussi de promouvoir « une compréhension plus profonde des droits sexuels et reproductifs et de réduire la vulnérabilité aux inégalités entre les sexes et aux pratiques de santé potentiellement à risque », indique la griffe dans un communiqué.
L’UNFPA et le groupe italien ont noué ce partenariat en 2021 et développé ce programme en collaboration avec des partenaires locaux, dont au Ghana, International Needs, et au Kenya, le gouvernement du comté de Kitui et son Centre textile.
Prada n’est pas la seule à s’engager sur ce terrain de la formation dans une démarche inclusive. Dolce & Gabbana vient d’annoncer pour sa part la création de la bourse “Dolce&Gabbana Point Scholarship” en partenariat avec la Point Foundation. Cette fondation active aux Etats-Unis soutient financièrement les étudiants LGBTQ+. La bourse proposée par la marque de luxe italienne porte sur le financement de quatre ans d’études dans la mode au sein d’un collège ou université américains accrédités, débutant à la rentrée 2023. Le nom du récipiendaire sera dévoilé en juin.