Ce jeudi 23 juillet 2023 en Côte d’Ivoire, Zefivef Djahid Abdelwahab a échoué dans sa quête de siéger au bureau Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF). Il a été battu dans les urnes par le Libyen Abdulham Ashelmani pour le compte de l’Afrique du Nord. Les votants qui ne sont rien d’autre que les autres présidents de fédération, faut-il le rappeler. Un échec qui pourrait être aussi un signal fort pour l’attribution de la CAN 2025. En lice avec plusieurs autres nations comme le Maroc, l’Algérie part ainsi avec un désavantage certain, car ce sont les mêmes votants de ce jeudi qui sont appelés à jouer un grand rôle dans l’attribution de la compétition arrachée à la Guinée.
La candidature Algérienne en danger
La candidature de l’Algérie pour organiser la CAN 2025. En effet, dans quelques semaines, les membres de la CAF vont désigner le pays qui va accueillir la CAN 2025. Dans le starting block, il y a quatre candidatures issues de 5 pays. Il y a l’Algérie, le Maroc, la Zambie et le duo Nigéria – Bénin. Si jusqu’à aujourd’hui, nul ne peut dire avec certitude la candidature qui sera retenue, on peut sans risque de se tromper écarter l’Algérie. Et pour cause, Zefizef, le porteur de la candidature a essuyé un cinglant revers à l’Assemblée Générale Ordinaire de la CAF. Un fait qui est peut-être banal, mais qui pourrait être lourd de conséquence.
Le patron du football algérien n’a pas pu se faire élire par ses compères. Pour le mandat 2023 – 2027, il ne va donc pas siéger. Un coup dur qui est peut-être les prémices de ce à quoi on pourrait dans quelques dans la course au remplacement de la Guinée qui a montré ses limites et son incapacité à organiser la CAN 2025.
Si Zefizef a été boudé par ses compères ce jeudi, la candidature de l’Algérie pour être pays organisateur de la CAN 2025, part avec un pied cassé. Toutefois, nul ne sait de quoi est fait l’avenir. Le verdict est attendu dans quelques semaines.
