À travers sa musique, Hervé Samb dit le meilleure de son pays, le Sénégal. À Paris, il aime se promener dans le quartier de la Goutte-d’Or. « Paris, c’est comme à la maison, pour n’importe quel Africain, quand tu viens ici », s’amuse-t-il. Encore adolescent à son arrivée en France, il a découvert sa passion pour la musique. « Quand on vit dans une grande capitale comme Dakar, on est tournés vers l’extérieur, les États-Unis, l’Amérique, l’Europe. Mais c’est en venant à Paris que je me suis rendu compte de la beauté de ma culture », explique-t-il.
Mélanger Bach, le jazz et la musique sénégalaise
Porteur du concept de jazz sabar, Hervé Samb s’en sert pour structurer ses mélodies autour de la percussion sénégalaise. « Par ma musique, j’arrive à faire quelques expériences qui sont très, très personnelles, ou je prends par exemple Jean-Sébastien Bach, que j’adore […], ou alors je vais prendre des standards de jazz, que je vais malaxer et que je vais sénégaliser. Au lieu de parler anglais, ils vont parler wolof », résume-t-il.
