« L’objectif de ce concours est d’accompagner et de faire rayonner cette nouvelle génération de créateurs africains et de montrer ce qu’ils peuvent apporter dans l’industrie de la mode », rappelle Valérie Ka fondatrice du programme.
Parmi les 155 candidats, cinq profils se sont distingués en fonction de leur parcours, l’intégration d’une dimension durable et sociale dans leur projet, le savoir-faire et l’originalité.
On retrouve Shamyra Moodley (Afrique du Sud) et ses imprimés grandiloquents. Inspirée de ses racines indiennes et africaines, elle conçoit des vêtements cousus et brodés à la main, en recyclant des tissus d’occasions.
Aristide Loua (Côte d’Ivoire) s’inscrit dans une démarche responsable et propose des costumes au style neo tailoring, fabriqués à partir de tissus africains et tissés directement dans son pays d’origine.
Yonael Marga (Éthiopie) qui mêle afrofuturisme et broderies traditionnelles, confectionne les motifs à base d’encre de sa région et utilise uniquement les tissus provenant de son pays.
Jafaru Larry (Ghana) propose des ensembles structurés aux motifs géométriques et une ligne d’accessoires de mode. Ce dernier s’inspire principalement de la nature et de l’art.
Quant à Taju Ibrahim (Nigéria), il construit des silhouettes minimalistes en reprenant des références de différentes cultures et en apportant une touche de modernité à ses collections. Ses vêtements ont été repérés et portés par de célèbres musiciens, tels que le chanteur Burna Boy ou le rappeur Ladipoe.