En 1950, le professeur Raymond Mauny effectue des fouilles sommaires et découvre un mihrab qu’il interprète comme les restes de la Mosquée. En 1993 et 1996, Timothy Insoll (Université de Cambridge, USA) et son équipe révèlent la présence de structures en briques cuites associées à de nombreux objets exotiques importés, des perles (en verre, en cornaline ou en terre cuite), de la céramique émaillée et des objets en cuivre attestant de la richesse de Gao et de son rôle de métropole du commerce transsaharien.
Depuis 2003, des fouilles de sauvetage sur ce site sont en cours. Elles sont menées conjointement par la Direction Nationale du Patrimoine Culturel en collaboration avec l’Institut des Sciences Humaines et le Musée National d’Ethnologie d’Osaka (Japon), avec le concours financier de l’Université de Najan et Japan Society for the Promotion of Science, le Réseau Africain d’Archéologie (AAN) et l’Ambassade des Etats Unis au Mali. Ces fouilles ont permis d’exposer deux bâtiments colossaux dont l’un avec des piliers, et des structures annexes (mur d’enceinte, bassine avec piédestal, toilette).
Ledit site est associé au Tombeau des Askia, classé dans le patrimoine national par Décret N°03-440/P-RM du 14 octobre 2003 et inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2004.