Au Nigeria, les autorités locales s’engagent à lutter contre la violence numérique. C’est ce qu’a expliqué Aminu Maida, le patron de la NCC, dans une intervention le 2 novembre, dans le cadre de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. « La violence numérique prend de nombreuses formes, du harcèlement en ligne, de la cyberintimidation à la diffusion de fausses informations et de discours haineux. Elle peut potentiellement causer de profonds dommages, non seulement aux individus, mais aussi à la société », a-t-il déclaré.
Pour le patron de la NCC, aussi bien les professionnels de la presse que les autres citoyens bénéficieront de cette lutte. Aminu Maida a demandé aux journalistes d’accompagner l’engagement gouvernemental contre la violence numérique en couvrant les efforts effectués et en dénonçant les actes violents sur tous les canaux de communication.
La discussion avec les journalistes s’est naturellement orientée vers la limite entre régulation et respect des libertés individuelles sur les canaux digitaux, un enjeu important de la lutte contre la violence numérique. Le patron de la NCC a assuré que le régulateur ne violerait pas la vie privée des citoyens et surtout pas des journalistes. « La vie privée est un droit fondamental, et nous considérons qu’il est de notre responsabilité de protéger la vie privée des individus », a expliqué Aminu Maida.
