La collaboration de Mickael Marabou avec la voix de « If », annoncée depuis quelques mois, s’est finalement matérialisée. L’Haïtienne de cœur et de sang est aux anges grâce à cette réalisation. Elle ne s’en cache pas d’ailleurs. « Le Nigéria est un pays anglophone et je tiens à ce que vous sachiez que la langue ne peut en aucun cas constituer une barrière en musique. Parce que la musique ne connait pas la frontière des langues. C’est ainsi que j’ai toujours souhaité vendre notre culture : en créole. Et le feedback est incroyable. La chanson est sur Trace Afrique, Trace Nigeria. Elle se joue également à New York et elle vient d’atterrir sur une des plus grandes stations : Hot 97. ‘’Mwen love ou’’ a atteint aussi la playlist Afrobeat d’Apple music et elle est en tendance sur Audiomack Afrique », se réjouit-elle.
L’interprète de « Mama » clame d’avoir pu bénéficier, bien avant sa rencontre avec Davido, d’une certaine visibilité dans certains pays du continent africain grâce à ses autres collaborations avec des artistes en provenance du Berceau de l’humanité. Citons : le Nigérian Skales en compagnie de Young D et des Triplets Ghetto Kids sur « Fever » ; et le Congolais BM sur « Mama ». Ce qui, selon elle, lui a facilité la tâche avec le chanteur et producteur nigériano-américain.
« Je voulais avoir Davido ou Wizkid. Au final, j’ai choisi Davido et avec lui tout a été assez facile puisqu’il me connaissait déjà un peu. Ma chanson ‘’Fever’’ avait été dans le Top 10 Afrique, donc, il avait une idée de qui j’étais », explique Marabou, qui précise avoir envoyé deux morceaux à l’auteur de « Fall », dont l’un en anglais et l’autre en créole pour que celui-ci fasse son choix. « J’ai été heureuse qu’il ait choisi ‘’Mwen love ou’’, qui est entièrement écrit en créole », poursuit-elle.
Entre rap, afrobeat, zouk, rabòday, entre autres, la styliste ayant sapé « des personnalités américaines dont Rihanna et Alicia Keys » est désormais à cheval sur toutes les tendances. Pour cette fois, avec « Mwen love ou », elle confie se tourner vers l’Amapiano, un sous-genre issu de la house music, actuellement en pleine expansion. « La chanson date de l’année dernière, bien avant que le style Amapiano devienne aussi populaire à travers le monde. J’ai toujours eu un regard d’avance sur ce qui allait se passer », s’enorgueillit-elle.
« Cette chanson est en train de grandir. Je l’ai aussi faite pour Haïti. Je hisserai toujours mon drapeau haïtien. Et je serai à jamais fière de mes origines. Tel est mon objectif », avance Mickael Marabou. « Mwen love ou » est disponible sur toutes les plateformes de musique en streaming et sur le channel YouTube de l’artiste.