Son territoire s’étend du district de Bouira au sud à celui de Tizi-Ouizou au nord. Créé en septembre 1925 sous le gouvernement colonial français de l’époque, ce parc national a été sanctuarisé après l’indépendance de l’Algérie en 1962, afin de protéger cet écosystème unique pour le peuple algérien et pour les visiteurs de ce pays fascinant.
Des paysages grandioses
Avec ses nombreuses forêts denses, ses gorges profondes, ses grottes abritant des curiosités et autres légendes, ses villages de montagne Kabyles, le parc est considéré comme l’un des plus beaux d’Algérie. Outre ses splendides paysages, il abrite également une faune et une flore variées, notamment le macaque de Barbarie, une espèce de singe de l’ancien monde, en voie de disparition.
Les caractéristiques topographiques exceptionnelles du parc national de Djurdjura incluent les sommets du massif du Djurdjura de la Grande Kabylie, qui fait partie la chaîne de l’Atlas Tell, en Algérie. À une altitude de 2 308 mètres, Lalla Khedidja est la partie la plus haute de ce massif montagneux, et l’un des plus hauts sommets algériens. Il est très fréquent de voir sa cime enneigée en hiver. La face nord de l’escarpement du massif présente de profondes vallées, des cuvettes, des fissures et des gorges, la présence d’anciens glaciers ayant laissé des traces sur de nombreuses falaises.
Une faune et une flore variée
Très vert, le parc est bien irrigué par des sources et des ruisseaux et compte un certain nombre de lacs de montagne. Sur les pentes sud-est du massif du Djurdjura, on trouve des forêts de cèdre de l’Atlas, alors qu’à des altitudes plus basses, on trouve des pins et des genévriers endémiques.
Cette nature escarpée et riche en eau, offre un refuge et environnement idéal pour une grande variété d’espèces animales : hyène rayée, sanglier, porc-épic huppé, lièvre, chat sauvage, chacal, mangouste, belette, renard roux et le macaque de Barbarie, parfois appelé Ape de Barbarie. Les amateurs d’ornithologie apprécieront la diversité des oiseaux présents sur place, dont un certain nombre de rapaces tels que le vautour noir, l’aigle botté, la buse à longues pattes, le faucon crécerelle, l’aigle royal et le faucon pèlerin.
Comment visiter le parc
Le centre d’accueil principal du parc national de Djurdjura est situé à Tikjda, avec une offre d’hébergements comprenant des hôtels et des campings. De préférence avec l’accompagnement de guides professionnels, vous pouvez vous déplacer en voiture pour faire des déplacements rapides de village en village. Certains sont connus pour leur artisanat, comme Aïn El-Hammam pour ses tapis colorés, ou encore Beni Yenni pour les bijoux berbères. Il est également possible de parcourir la parc à pieds en effectuant des randonnées et des treks pour tous les niveaux.