La cadence s’est un peu ralentie, dans l’après-midi de jeudi 31 mars, à la grande déception des familles regroupées devant les portails des différents établissements pénitentiaires du pays. La procédure d’élargissement des détenus d’opinion, lancée le 30 mars, a concerné pour l’instant des prisons implantées dans 13 wilayas, à savoir Alger, Tizi-Ouzou, Tlemcen, Ouargla, Jijel, Blida, Aïn Temouchent, Boumerdès, Bordj Bou Arredj, Sétif, Constantine, Chlef et Batna.
Des décisions qu’aucune annonce officielle n’est venue étayer. Même les avocats des prisonniers ne voient pas d’explication juridique à ces libérations.
Faut-il y voir un effet de la visite, le 30 mars, à Alger, du secrétaire d’État américain Antony Blinken, lequel a abordé la question des libertés lors de son déjeuner avec le président algérien ? Mystère. Quoi qu’il en soit, les organisations et militants des droits de l’homme ont été pris de court.