Au premier trimestre 2022, les financements mobilisés par les start-up africaines ont atteint 1,8 milliard $, soit 2,5 fois le montant obtenu sur la même période en 2021. C’est ce qu’indique un récent rapport de la plateforme thebigdeal.substack.com
« Ce n’est probablement qu’une question de jours avant que la barre des 2 milliards $ ne soit atteinte », commente la plateforme. Au cours des sept premières semaines de 2022, soit au 18 février, les start-up africaines cumulaient déjà plus de 1 milliard $ de fonds levés, grâce à plus de 130 transactions.
Trois méga-transactions de 100 millions $ et plus ont déjà été divulguées au cours de ce premier trimestre 2022. Il s’agit de la levée de 100 millions $ de la start-up tunisienne InstaDeep, fin janvier, celle de 250 millions $ de la fintech nigériane Flutterwave, fin février et celle de 105 millions $ de la fintech de mobilité Moove Africa, mi-mars.
Le « Big Four » à savoir : le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Egypte attirent toujours la grande majorité des financements avec 1,5 milliard $ de fonds obtenus, soit 83 % du total des financements levés sur le continent. Le Nigeria est en tête avec 600 millions $ au premier trimestre 2022, suivi du Kenya, 482 millions $, de l’Afrique du Sud, 228 millions $ et de l’Egypte, 202 millions de dollars $.
Par rapport au premier trimestre 2021, l’Egypte est le meilleur du « Big Four ». Le pays nord-africain a multiplié par 4,9 le total des fonds levés à fin mars 2022. Il est suivi du Kenya et du Nigeria qui enregistrent une croissance du total des fonds levés, en glissement annuel. Seule l’Afrique du Sud a enregistré à fin mars 2022, une baisse du total des fonds levés par rapport à fin mars 2021.
Se projetant à décembre 2022, soit au terme de l’exercice annuel, thebigdeal.substack.com envisage environ 7,3 milliards $ de fonds levés par l’ensemble des start-up du continent, à condition que la collecte de fonds entamée en début d’année « poursuive le même rythme tout au long de l’année ».