Dunes dorées, oasis flamboyants, chants magiques, paysages féeriques et une immense culture métissée due aux diverses origines de ses habitants… Le temps semble s’arrêter à Timimoune éveillant curieusement l’instinct du voyage.
La perle de Gourara ou la flamboyante comme l’on appelle, constitue un véritable gisement touristique à explorer. Elle est l’une des villes les plus prisées dans le sud algérien. Qu’ils viennent de l’intérieur du pays ou de l’extérieur, les visiteurs ne peuvent se passer du charme de la ville qui accueille de grands événements notamment durant les mois de décembre et janvier (la saison haute). Le tourisme est le véritable poumon économique de toute la région.
La période faste pour Timimoun reste encore la fin de l’année, avec le réveillon ou la fête du S’boue al Nabi qui attire en masse des touristes. Le tourisme à Timimoune est en faite, une histoire de période. En décembre/Janvier/ Février c’est la haute saison où des milliers de touristes étrangers, européens et tunisiens, mais aussi des Algériens se ruent vers la ville. Le succès est tel qu’avant la période du réveillon, les réservations dans les hôtels de la ville se font 2 mois en avance. Pour le S’boue c’est même plus.
En revanche, en été, le décor est tel qu’on ne croirait jamais que Timimoun est l’une des plus animées du sud algérien en hivers, tant elle est vide et diserte. Il faut veiller à bien choisir sa saison pour visiter ce diamant du sud.
De l’avis de plusieurs experts, l’activité touristique croissante soit-elle demeure pour le moins insuffisante comparée à l’énorme potentiel dont dispose la région.
Gourara ouvre ses portes au visiteur pour découvrir ses charmes cachés. Le patrimoine immatériel (traditions locales, folklore, modes de vie spécifiques…) est un élément essentiel de valorisation du tourisme saharien. Ce patrimoine riche et divers peut constituer un point d’appui et un facteur important d’attractivité.
La ville de Timimoun est réputée pour la couleur de ses constructions en ocre rouge, les bâtisses sont construites en argile dans le style néo-soudanais. Elles ont comme seuls ornements des trous d’ombre, étroites ouvertures dans des murs épais comme ceux d’une forteresse.
Chaque ksar est indépendant. Il est organisé comme une petite ville, dont les activités se déroulent à l’intérieur des murs d’enceinte et où la place centrale relie les ruelles qui séparent les maisons. En général, les habitants d’un ksar appartiennent tous plus ou moins à la même ethnie, voire la même tribu.