La livèche : un condiment naturel pour la diaspora africaine en Europe

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La livèche a un arôme très proche du céleri mais il a l’avantage de bien supporter la cuisson. On peut donc utiliser les feuilles ou les jeunes tiges pour parfumer un ragout, une soupe, farce et plats de viande mais aussi cristallisées pour décorer certains plats comme le soupe kandja Sénégalais. Les jeunes feuilles ciselées ont tout a fait leur place dans les salades. Les graines peuvent être utilisées pour parfumer les gâteaux ou les pains.

La livèche, quotidiennement consommée, mérite pourtant qu’on s’y intéresse pour ses nombreuses propriétés médicinales. Elle s’avère très efficace pour stimuler tous les organes d’élimination comme les reins, le foie, la vessie, les poumons et la peau. Elle a donc des pouvoirs dépuratifs et élimine les toxines, elle peut être expectorante et sédative, digestive et antiseptique.

Elle est également très utile pour la peau et a des propriétés antimycosiques et anti-infectieuses. La livèche soulage aussi certaines douleurs comme les migraines ou les rhumatismes. Parce qu’elle est en outre très riche en vitamine C. Transformée en condiment, la livèche calme les maux de ventre et les céphalées.

La livèche est une plante qui s’acclimate très bien dans un jardin en plaine. À bonne exposition, elle peut atteindre 2 m de hauteur. Déjà connue sous l’Antiquité grecque, la livèche entrait dans la composition de pilules contre la léthargie, un sérieux état de faiblesse associé à de la fièvre.

On peut donc lui attribuer des propriétés fortifiantes en cas de convalescence, de fatigue, de manque d’entrain ou de manque d’appétit. Ajouter, dans ce cas, à la nourriture, des feuilles de livèche finement coupées : potages, omelettes, ragoûts de viande, de pommes de terre… Leur arôme rappelle un fameux condiment culinaire qui a valu à la livèche son surnom : herbe Maggi.

Les racines de la livèche sont fortement diurétiques au point que la pharmacopée française les utilisaient pour la confection du Sirop des cinq racines (asperge, persil, fenouil et petit houx). Cette préparation rendait de grands services quand il fallait maigrir vite, avant une opération par exemple.

Si vous donnez à la livèche des conditions optimales de culture, elle vous le rendra au centième. Au risque de se montrer un tas envahissant. Donc, la livèche a besoin d’un sol très riche, frais, et surtout bien drainé. Quant à l’emplacement, il peut être ensoleillé ou mi-ombragé. Dans les régions les plus chaudes, elle préfère la mi-ombre.

A prévoir également un emplacement à l’abri du vent qui pourrait endommager ses longues tiges. Enfin, comme la livèche est assez vigoureuse, donnez-lui suffisamment de place pour qu’elle évite de faire de l’ombre à ses voisins. Étant donné que la livèche aspire à s’épanouir dans une terre riche et profonde, la cultiver en pot n’est pas recommandé. Ou alors vous lui procurez un pot très large et profond.

La livèche ne demande que très peu de soins, si ce n’est des arrosages réguliers, surtout en plein été. Comme elle aime les sols bien frais, le fait de pailler permet de garder une certaine humidité. En automne, lorsque le feuillage a bien jauni, rabattez la plante en coupant les tiges juste au dessus du sol. Vous pouvez ajouter un peu de compost aussi en hiver pour l’aider à garder son humidité et son odeur. Aussi, tous les 3 ans, il est possible de diviser les touffes de livèche pour assurer sa pérennité.

La livèche semble bien résister aux maladies. Faites toutefois attention aux pucerons, qui peuvent venir s’agglutiner autour des inflorescences. Les escargots et les limaces peuvent y goûter mais raisonnablement.

SourceVudaf
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