Soulagement à Tunis. Le premier vol de rapatriement de ressortissants tunisiens depuis l’Ukraine a atterri sur le tarmac de l’aéroport Tunis-Carthage en début de matinée du 1er mars. Un événement anodin à l’aune du conflit entre Kiev et Moscou, mais ô combien important pour l’opinion tunisienne, qui n’aurait pas admis un raté de son ministère des Affaires étrangères.
Certains s’agaçaient que la diplomatie tunisienne n’aient pas vu venir la crise. « Ils ont nié l’existence d’un risque alors que les jeunes lançaient les premiers signaux de détresse sur les réseaux sociaux », déplore la mère d’une étudiante qui a rapatrié sa fille via Istanbul trois jours avant les premiers bombardements.