Dans un entretien à l’APS, en marge de la résidence artistique « One Beat Sahara » qui se tient à Taghit dans la wilaya de Bechar, l’artiste né en 1966 revient sur son enfance à Alger et son initiation à la musique à Belcourt (Belouizdad) avec la Troupe Baba Salem et la musique Diwane, un genre musical qu’il affectionne tout particulièrement.
« J’étais fasciné depuis tout petit par Baba Salem. Le spectacle insolite que donnait cette troupe sur fond de percussions (bendir, karkabou, etc.) était captivant et cette ambiance envoûtante ne m’a depuis jamais quitté (…) c’est un peu ma madeleine de Proust », a dit Karim Ziad. Et d’ajouter: « ma passion pour la musique est partie de là ».